Nicolas Bacri: Miserere Motet nº 10 opus 93: Chœur Mixte et Accomp.
pour choeur mixte (ou cinq voix solistes)
COMPOSITEUR:
Nicolas Bacri
TYPE DE PRODUIT:
Pratique vocale pour chœurs
ÉDITEUR:
Editions Durand
Création : le 5 juin 2005, Festival « Les Voix du Prieuré », au Prieuré du Bourget du Lac par les Solistes de Lyon sous la direction de Bernard Têtu.Durée : 5 minutes « Miserere » est écrit la mémoire de mon ami Olivier Greif, brutalement disparu le 13 mai 2000 l’ ge de cinquante ans. Pour rendre
Détails
Compositeur | Nicolas Bacri |
Description Instrument Group | Choeur Mixte |
Instrumentation | Chœur Mixte et Accomp. |
Instrumentation | Mixed Choir |
Type de produit | Pratique vocale pour chœurs |
Description Product Type | Recueil |
Niveau de difficulté | ADV-VERY DIFFICULT |
Langue | Français |
Éditeur | Editions Durand |
Genre | Musique contemporaine |
Année de publication | 2015 |
Nombre de Pages | 4 |
ISMN | 9790044093298 |
Edition Number | DF 01623600 |
N° | DF 01623600 |
Description
Création : le 5 juin 2005, Festival « Les Voix du Prieuré », au Prieuré du Bourget du Lac par les Solistes de Lyon sous la direction de Bernard Têtu.Durée : 5 minutes « Miserere » est écrit la mémoire de mon ami Olivier Greif, brutalement disparu le 13 mai 2000 l’ ge de cinquante ans. Pour rendre hommage l’ami disparu, j’ai opté pour une mise distance de l’émotion qui s’illustre dans le parti prismétaphorique du poème d’Olivier Dhénin autant que dans la structure musicale de ce motet, qui prend la forme d’un exercice d’écriture extrêmement contraignant puisqu’il s’agit la fois d’une passacaille et d’une fugue. La fugue est en constantdialogue avec le thème d’une passacaille contenant trois motifs. La première exposition de la fugue est construite sur le premier motif de la passacaille, la deuxième exposition sur le deuxième motif et la troisième sur le troisième motif, lecontre-sujet étant toujours le même. Ce « tour de force » contrapuntique souligne la parenté de cette musique avec les polyphonies de la Renaissance au sujet desquelles nous avions parfois discuté avec Olivier Greif, la pensée contrapuntiqueextrêmement rigoureuse de compositeurs comme Josquin, Ockeghem, Lassus, Byrd, Tallis etc… agissant comme un puissant antidote notre fascination commune pour Gustav Mahler, Chostakovitch et Britten. « Miserere » n’en constitue pas moins, sur le planharmonique, une confirmation de l’évolution stylistique qui est la mienne depuis la fin des années quatre-vingt. (Nicolas Bacri)