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De père italien et de mère française, Eugène Bozza (1905-1991) passe son enfance à Nice avant de partager ses études musicales entre l’Academia Santa Cecilia à Rome et le Conservatoire de Paris où est l’élève d’Henri Büsser et d’Henri Rabaud. Ses compositions dans le domaine chambriste laissent transparaître un vif goût pour la clarinette qui lui inspire la Fantaisie italienne de 1936 et un Concerto publié en 1952. Parue trois ans plus tôt, sa Bucolique pour clarinette et piano nous plonge dans une Arcadie de rêve, telle qu’elle a été peinte par Poussin. Le paysage s’y déploie à la manière d’un triptyque : après un Récitatif où la déclamation libre du soliste reçoit le soutien des accords du piano, l’Andantino central, amené par une cadence virtuose, laisse échapper une suave mélodie teintée de nostalgie ; des trouées de trilles permettent ensuite au Scherzo de s’engouffrer. Ces couleurs méditerranéennes, qui n’auraient pas déplu à Nietzsche, nous ouvrent un « monde de lumière pure aux contours acérés ». {[1] Lien hypertexte avec 154) sur Fantaisie italienne[2] Lien hypertexte avec 155) sur Concerto}